PRINCIPES
APPRECIATIVE
INQUIRY
Les principes offrent une référence fondamentale à laquelle nous pouvons continuellement revenir lorsque nous cherchons à comprendre et à apporter cette "perspective AI" en clarifiant les éléments qui guident toute intervention à partir de cette perspective. AU coeur de tout travail appréciatif il y a les principes.
Ces principes nous permettent de "vérifier" la puissance du processus que nous allons proposer pour la transformation désirée. Chaque principe nous invite à nous poser des questions et à nous rappeler le focus auquel chacun d'entre eux nous invite.
Si nous prenons une métaphore culinaire, le processus serait la recette et les principes seraient les ingrédients. Vous pouvez suivre la recette à la lettre et obtenir à la fin un plat peu gouteux. Si vous savez manipuler les ingrédients et les mélanger vous pourrez non seulement faire en sorte de que la recette soit un succès, et même changer la recette pour la faire vôtre !
Initialement, le fondateur de l'AI avait définit 5 principes clés et en a rajouté un par la suite. D'autres auteurs ont rajouté des principles supplémentaires. Connaître les 6 premiers est déjà essentiel et suffisant.
Il est important de choisir son point de départ car tout ce sur quoi
nous focalisons notre attention prend plus d'importance
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Nous pouvons choisir ce que nous explorons, ce que nous étudions. Un peintre devant un même paysage va s'intéresser à un point de vue particulier, ce qu'il va trouver le plus intéressant, le plus inspirant.
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Ce que ce principe nous invite à nous souvenir : c'est le FOCUS qui compte. Il peut y avoir un nombre important de sujets. Ce principe nous invite en l'associant au principe Positif/Génératif de définir quel va être celui qui sera le plus stimulant pour tous.
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Question :
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quel est le focus de votre recherche, de ce que vous voulez transformer ?
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dans nos histoires, nos situations, nos projets, quels sont les aspects sur lesquels nous souhaitons nous arrêter car ils sont plus génératifs que d’autres ?
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Les mots créent les mondes dans lesquels nous vivons
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Il n'y a pas de réalité objective : la réalité est celle que nous construisons dans nos interactions, elle est subjective. La réalité est "locale", elle est celle de l'organisation, de la personne (non pas une réalité qui vient de l'extérieur).
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Ce que principe nous invite à nous souvenir : les mots peuvent représenter des significations très différentes dune personne à une autre, il nous invite à explorer la signification de ceux-ci en nous montrant le plus curieux possible de ce que veut dire l'autre.
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Question :
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Quelles conversations créons-nous pour générer une réalité plus large, partagée et évolutive ?
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Quelles sont les conversations qui sont importantes d’avoir sur les sujets qui sont les vôtres et avec qui ?
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Toutes les personnes, organisations et expériences ont un noyau positif qui s'élargit au fur et à mesure de son exploration
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L'aspect génératif (de nouvelles idées, énergies, aspirations) est plus engagé lorsque nous les focalisons sur les ressources, les forces, les énergies positives plutôt que sur les manques, les déficits, les problèmes. Les émotions positives sont un puissant moteur pour avancer.
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Ce que principe nous invite à nous souvenir : nous focaliser sur les ressources : ce qui est disponible vs ce qui manque, ce qui marche vs ce qui dysfonctionne, les talents vs les défauts...
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Question :
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Sur quoi focalisons nous en ce moment nos conversations, nos décisions etc...
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A quoi sommes nous attentifs ? Ce qui marche, possible, disponible, actionnable ou ce qui dysfonctionne, difficilement accessible ou actionnable ?
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Les images positives contribuent
à créer un avenir positif.
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Le comportement des personnes et les décisions qu'elles prennent pour passer à l'action sont déterminés par ce qu'elles pensent ou imaginent de leur futur. Avoir des images inspirantes de l'avenir est plus puisant qu'avoir un plan bien fiel parce que les images inspirent l'action dans la direction de l'avenir désiré. Nos images inspirent nos actions, nos organisations et les personnes se mettent en route dans la direction du future qu'elles ont contribuée à créer.
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Ce que principe nous invite à nous souvenir : nous focaliser sur les ressources : ce qui est disponible vs ce qui manque, ce qui marche vs ce qui dysfonctionne, les talents vs les défauts...
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Question :
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Sur quoi focalisons nous en ce moment nos conversations, nos décisions etc...
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A quoi sommes nous attentifs ? Ce qui marche, possible, disponible, actionnable ou ce qui dysfonctionne, difficilement accessible ou actionnable ?
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Le questionnement, c'est le changement !
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Le changement opère dès que nous commençons à poser des questions. Ce sont des évènement simultanés, toute question ou commentaire entraîne la pensée dans une direction. En d'autres mots : le questionnement est l'intervention !
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Ce que principe nous invite à nous souvenir : les questions que nous posons sont clés pour faire avancer vers une solution. Nous sommes responsables des questions que nous posons et des effets que cela génère.
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Question :
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quelles sont les questions que nous posons qui génèrent le plus de solutions, d'énergie, d'encouragement ?
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Veillez à l'intégrité du système !
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Nos organisations sont complexes : impossible de les décomposer en des parties plus petites dans l'espérance de mieux les comprendre : il est important de prendre le système dans son ensemble, dans son intégrité. Cela s'envisage de façon organisationnelle en invitant l'ensemble des parties prenantes d'un système à participer et cela aussi s'envisage de façon individuelle à "convoquer" toutes les parties d'un individu dans le cadre d'un travail : la tête, le coeur, le corps...
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Ce que principe nous invite à nous souvenir : cela nous invite à élargir l'implication des questions là où souvent nous pourrions limiter l'implication aux experts !
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Question :
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qui sont les personnes à intégrer dans notre opération ?
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est ce que tous les éléments du système sont ils présents d'une façon ou d'une autre ?
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